Récit de Dalla

Dalla – l’épanouissement dans la simplicité

Je m’appelle Dalla, j’ai 33 ans. Je suis épouse et maman de 3 enfants et je vis en France. 

De nature introvertie et plutôt casanière, c’est dans les choses simples de la vie que je m’épanouie, comme passer du temps avec mes proches, pâtisser avec mes enfants ou les longues balades dans la nature. 

J’aime aussi m’évader dans les livres et de manière générale, tout ce qui fait appel à mon imagination et ma créativité, comme l’écriture, la couture, le dessin. 

Ce que j’apprécie le plus dans mon travail, c’est justement cette créativité qui est sollicitée au quotidien, échanger avec des femmes porteuses de projets tous plus beaux et plus ambitieux les uns que les autres et la liberté qu’il me confère de pouvoir mener ma vie comme je l’entends. 

De la mode au management des réseaux sociaux

Depuis toute jeune, j’ai toujours voulu entreprendre. Mais je ne savais pas dans quoi. Toutes sortes de projets me sont passés par la tête. Ce désir, s’est concrétisé la toute première fois en 2018, lorsque j’ai créé ma marque de vêtements traditionnels du Mali pour femme. Deux ans après, à la suite d’un burn-out, j’ai mis fin à cette activité.

J’ai ensuite pris des cours de couture, afin de me lancer dans la confection sur mesure de jilbab, d’abaya et de robe de prière pour femme. Projet que j’ai abandonné, ça n’était pas fait pour moi. 

Mais aujourd’hui, à la suite d’une reconversion professionnelle, c’est en tant que social média manager et community manager que je m’épanouis dans ma quête à la liberté.

Mon désir d’être plus présente pour ma famille, de réussir à concilier ma vie professionnelle, personnelle et spirituelle ont fait que je me suis accrochée fermement à ce rêve. 

Car oui, pour moi, c’était un rêve d’entreprendre. 

Entre défi professionnel et réalité familiale

En 2019, mon activité de créatrice de mode battait son plein. Les commandes affluaient par La Grâce d’ALLAH. 

A cette époque, j’avais deux enfants en bas âge et une activité salariée dans le recouvrement locatif, à plein temps. Le cumul de tout cela et la gestion de mes deux réseaux sociaux étaient devenus un véritable défi au quotidien. 

À moi seule, je gérais la confection de croquis, ma création de contenu, la modération de mes deux réseaux sociaux, ma messagerie sur whatsapp, les échanges avec mon atelier au Mali et la logistique (envoi de colis, remise, etc). 

J’ai dû faire un choix. J’ai non seulement arrêté mon entreprise, mais aussi mon travail pour me recentrer sur l’essentiel : ma foi, ma famille et l’éducation de mes enfants (passage en instruction en famille). 

Le problème, est que je n’ai pas su déléguer. 

C’est une période de ma vie que je n’oublierai pas. Bien qu’elle se soit soldée par un échec, elle fut riche d’enseignements. Désormais, j’accepte mes limites et priorise mon bien-être physique et mental avant tout. 

Cette expérience m’a aussi permis de rebondir aujourd’hui dans ce que je fais, pour aider les femmes passionnées par leur activité, dans la gestion de leurs réseaux sociaux et les soulager de cette partie de leur activité. Cette aide dont j’avais eu grand besoin en 2018. 

Construire des ponts, non des barrières

Ma passion m’est pour ainsi dire, tombée dessus. 

En cherchant à me former à la gestion des réseaux sociaux, afin de pouvoir proposer cette prestation à mes futurs clients pour mon nouveau projet entrepreneurial « d’assistante virtuelle », je me suis découvert une réelle passion pour le marketing. 

Plus je me formais, plus il devenait évident pour moi que c’était ça qui me faisait vibrer. Je m’éclatais. 

J’ai alors enchaîné les formations dans le marketing et de social média management. 

J’avais enfin trouvé ma voie.

Propulser les femmes musulmanes sans compromis

Pimp’tacom a pour mission d’aider les femmes (cocah/acompagnante, formatrice prestataire de service, etc) à faire d’Instagram un outil puissant pour leur communication, grâce à une stratégie de communication, de contenu et de marque éthique. 

Je les aide à se démarquer, sans aller à l’encontre de nos valeurs religieuses (se montrer, utiliser de la musique, etc) et sans pour autant sacrifier tout leur temps libre. 

J’estime qu’à cette ère où le digital est un véritable atout pour nous femmes musulmanes qui aspirons à travailler de chez nous afin de concrétiser nos projets et rêves, la gestion de nos réseaux sociaux ne doit plus être un frein pour notre réussite comme ce fût le cas pour moi en 2018.

 

 

Collaborer avec sagesse


Dès le début d’une collaboration, je conseil de l’implication en termes de temps, de ressources ou d’informations. Que ma cliente me fournit sur son activité afin d’avoir toutes les données nécessaires et indispensables pour mener à bien ma mission et de la réactivité pour une collaboration fluide. 

Et mon conseil, c’est la « patience », car tout comme Rome ne s’est pas faite en un jour, il faut un peu de patience pour apprécier les résultats d’une stratégie. 

Astuces d’une stratège du digital

Les outils dont je ne peux me passer dans mon métier, sont bien évidemment mon pc et mon téléphone, et d’autres comme :

  • Notion : pour gérer mes collaborations, livrer certaines prestations, mettre à plat mes idées et projets
  • Canva : créer visuels de contenu 
  • Zoom : rdv cliente 
  • Capcut : montage reels
  • Whatsapp business et la suite Google

Je veille régulièrement à mettre mes connaissances à jour et à me tenir au fait des tendances, en suivant certains sites internet ou blog de mon industrie, les réseaux sociaux de grands experts dans le marketing, à l’aide d’outils tel semrush ou Google trend et en faisant de la veille. 

Des Rêves aux Réalités 

J’aspire à vivre aussi longtemps que possible, d’une activité qui me passionne et qui reste en accord avec mon éthique religieuse et mes principes, qui me permet de travailler au rythme qui me convient et qui me permet de gérer ma vie familiale comme je l’entends.

J’aimerais contribuer à mon échelle, aussi minime soit-elle, au développement de l’activité de mes sœurs, en les aidant dans leur communication, afin que celle-ci ne soit plus une source de frustration ou un frein à leur projet.

Retrouve le récit inspirant d’autres entrepreneuse en allant faire un tour dans le Salon.

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